vendredi 28 décembre 2007

KIKI de Montparnasse



Dans le Montparnasse de bohème et de génie des années 20, Kiki réussit à s’extraire de la misère pour devenir l’une des figures les plus charismatiques de l’avant-garde de l’entre-deux-guerres.





Compagne de Man Ray auquel elle inspirera ses photos les plus mythiques, elle sera immortalisée par Kisling, Foujita, Per Krohg, Calder, Utrillo ou Léger.


Mais si Kiki est la muse d’une génération qui cherche à évacuer la gueule de bois de la Grande Guerre, elle est avant tout une des premières femmes émancipées de ce siècle. Au-delà de la liberté sexuelle et sentimentale qu’elle s’accorde, Kiki s’impose par une liberté de ton, de parole, de pensée qui ne relève d’aucune école autre que celle de la vie…


Alors sans plus attendre procurez vous l'excellente BD de Catel & Bocquet éditée chez Casterman, qui retrace avec virtuosité la vie de cette icone des années folles parisienne.


jeudi 27 décembre 2007

mercredi 26 décembre 2007

Matias Aguayo



Une petite nouveauté dans un genre dont je ne suis pas trop fan en général : l’électro-house. Le bonhomme s’appelle MATIAS AGUAYO c’est un des piliers de KOMPAKT un label allemand de musique techno. Il nous vient du chili ou la scène électro est en pleine effervescence depuis quelques années. Ecoutez une de ses inquiétante production portée par une voix sombre et assez étrange. Voici « Argento » :



Et pour aller un peu plus loin dans l’exploration du genre, une petite impro dans un club Marseillais…


Maurice El Medioni



Originaire d’une famille de musiciens d’Oran en Algérie, Maurice Médioni est dès l'âge de 18 ans l’un des plus fin spécialistes de la musique judéo-arabe. Sa musique est un mélange d’influences égyptiennes, andalouses et juives. En 1961, Maurice El Médioni quitte l’Algérie pour Israël. Il y séjournera quelques temps avant de s’installer en France, à Paris puis à Marseille où il habite toujours.

En 2006, à l'âge de 78 ans, Maurice el Medioni publie son quatrième album intitulé Descarga Oriental, The New York Sessions, enregistré à New York avec le groupe cubain de Roberto Rodriguez, un percussionniste cubain de New York qui dit de lui : « Maurice El Medioni est un vrai original. Dans sa musique, on entend de tout : de la liturgie juive au Raï, des romances espagnoles à la Salsa, jusqu’au Jitterbug et au Jazz. La musique est aussi riche et exquise que celle des grands musiciens originaires de Cuba... En écoutant sa musique, la connexion entre arabe et Sépharade est devenue très claire ; il y a la présence forte des rythmes africains et de belles et romantiques mélodies, comme dans une chanson cubaine. »





Un petit morceau ?



Une petite vidéo ?

Hustle-Reggae Disco


Encore un petit bijou du label Souljazz Record que je vous recommande tout particulièrement. Hustle est composé de huit morceaux, tous des classiques du Disco repris façon Reggae roots, Rock Steady. Parmi les titres on peut citer « Rapper’r Delight », « Upside Down », « Don’t stop till you get enough » des Jacksons 5 et « Ring my Bell ». En voici un échantillon rien que pour vous, bande de veinards :

lundi 24 décembre 2007

ESG : A South Bronx Story


Groupe pionnier du début des années 80, ESG fait partie de la légende urbaine new-yorkaise mais sa popularité semble n’avoir jamais touché la France.
Formé de quatre sœurs, ESG fut dans le New York des années 80, une anomalie underground, un improbable mix naïf des courants qui allaient dominer : le hip-hop, la house et le punk finissant (pour ses aspects lignes claires, dépouillés). Le groupe vit plusieurs de ces titres être produits par Martin Hannett qui travaillait pour Factory et avait réalisé l’album de Joy Division "Unknown Pleasures" et "Closer" .
Curieusement alors que le groupe n’avait pas d’influence punk majeure, il a joué en première partie de Clash, avant de devenir populaire sur les dance-floors grâce au titre "Moody" .
Malheureusement, leur label avait entre temps fait faillite et ce n’est qu’en 2000 que fut publié "A South Bronx Story", puis en 2002 "Step off".





Mais l'histoire n'a pas été ingrate pour ces quatre filles du Bronx. 25 ans plus tard après avoir été samplées par de nombreux artistes, elles reviennent sur le devant de la scène pour interpréter leur titre phare "Moody" qui n'a pas pris une ride. Leur bonheur fait plaisir à voir...

Grace Chang



Née à Nanjing en 1934 et élevée à Shanghai, Grace Chang fut une des plus grande star de la Cathay. Elle arriva à Hong Kong en 1949 et rejoint en 1952 l'école de formation d'acteurs de la Taishan.


Elle fait ses débuts l'année d'après avec le film Seven Sisters et est immédiatement remarquée. Après quelques films pour la Taishan et d'autres compagnies, elle rejoint en 1955 l'International (futur Cathay). Ce sera là qu'elle signera ses plus belles oeuvres et atteindra les sommets de la gloire. C'est avec Mambo Girl qu'elle atteint le statut de star et elle figurera dans quasiment toutes les oeuvres majeures du studio jusqu'à sa retraite par la suite, collaborant souvent avec le réalisateur Evan Yang. Citons Air Hostess, Sun, Moon and Star et surtout The Wild, Wild Rose. Dans ces films, le charisme de Grace combiné à son talent pour le chant et la danse (quand elle oeuvre dans la comédie musicale) font merveille.

En 1961 Grace se marie et ralentit son rythme de tournage avant de se retirer définitivement en 1964.

La voici avec : Gesundheit ou Achoo Cha Cha.



Et voici une petite curiosité d'époque, on retrouve la sensuelle Grace Chang dans une interprétation des plus surprenante !!!

Zexie Manatsa & The Green Arrows



The Green Arrows (Les flèches vertes), dirigées par l'immortel Zexie Manatsa, ont dominé la scène musicale zimbabwéenne dans les années 70. Ce groupe extraordinairement progressif, mélangait les différents rythmes de la région aux influences venue des états unis dans un son unique et bouillonnant. Prenez un peu de votre temps pour écouter une de leur production acidulée a souhait : Towering Inferno.